Un air de Brésil
Déposés à 4h du matin au bord d’une nationale peu éclairée d’un village inconnu. Voici comment je pourrais décrire notre arrivée à Samaipata. La vie de backpacker est difficile… Une heure avant nous, Virginie et Arturo sont arrivés et directement repartis pour leur hôtel (pour la première fois de le

Déposés à 4h du matin au bord d’une nationale peu éclairée d’un village inconnu. Voici comment je pourrais décrire notre arrivée à Samaipata. La vie de backpacker est difficile… Une heure avant nous, Virginie et Arturo sont arrivés et directement repartis pour leur hôtel (pour la première fois de leur voyage, grâce à nos conseils, ils ont négocié le prix). Nous, nous préférions attendre deux heures que le jour se lève. Nous nous sommes donc retrouvés sur la place centrale de Samaipata, un village fort typique et accueillant. Il tranchait totalement avec la Bolivie, donnait envie de rester. J’ai même cru un moment être de retour à Salento en Colombie, puisque les maisons étaient peintes, entretenues.



Malheureusement, nous n’avions pas le temps de nous installer trop longtemps. Nous avons donc dans cette même journée payé un tour guidé pour nous rendre dans un parc qu’il me tenait à cœur de visiter : le parc du coude des Andes. Pourquoi ce nom ? Parce que c’est l’endroit exact où les Andes, immenses étendue de montagnes qui après être sorties de terre au bord des caraïbes, contenues la forêt dans le bassin de l’Amazone naissant au Pérou, et s’être étendues en de vastes désert de sable au sud de Lima ; changent de direction pour piquer plein sud vers la Patagonie, séparant par une muraille de volcans les deux rivaux que sont l’Argentine et le Chili. Avec un groupe de quelques étrangers, en cette belle journée venteuse, nous montions donc les reliefs pour apprécier le paysage.



Nous sommes redescendus, avons dis au revoir à ma cousine avant de reprendre la route pour Santa Cruz.
Je m’attendais à une ville particulière, mais elle était en fait basique, sans intérêt. Il y régnait par contre une ambiance particulière. Il flottait dans l’air comme un vent de Brésil dans cette grand ville. Les gens, la nourriture, le climat, tout rappelait la proximité avec le pays voisin. On trouvait à la gare routière des bus pour le Paraguay, pour le Brésil, pour l’Argentine. Pour notre part, le choix s’est porté sur un colectivo pour San José de Chiquitos.
San José, village atypique dans l’est bolivien. On est tellement à l’est qu’on en oublierait dans quel pays on est. La ville a été fondée par des missionnaires jésuites pour convertir les populations indigènes locales. On peut d’ailleurs croiser en ville des descendants de Mennonites, d’origine allemande, qu’on distingue facilement dans la foule de boliviens ! Pour notre part, nous avons passé la soirée à visite la ville avant de repartir avec un bus à 3h du matin.



Toujours plus de bus, toujours plus loin. Jusqu’à Puerto Quijarro où nous avons quitté la Bolivie. Ça y est, nous entrions dans l’immense Brésil. La langue a changé. Les prix aussi… Nous nous sommes retrouvés là, dos à la frontière, avec pour objectif de se rendre à Bonito pour voir la rivière Sucuri. Mais tout était si cher, il était impossible de faire quoi que ce soit dans que c’eût été un piège. Nous avons passé plusieurs heures à réfléchir, planifier. Sucuri ? Trop cher. Le Pantanal ? Trop cher. Ainsi, nous nous sommes contenté d’un bus pour se rendre à la grande ville la plus proche, à seulement 430km de là, Campo Grande.
À Campo Grande, nous nous sommes reposés, avons visité le parc et avons planifié la fin du voyage ce sans quoi nous allions nous faire broyer par l’immensité brésilienne.




Sur les conseils de notre hôte, des billets d’avion ont été achetés, des personnes contactées. Nous sommes désormais prêt pour repartir à l’assaut du Brésil, ce si beau pays, le dernier de mon voyage!