Tikal
C’est LA cité maya du Guatemala, l’une des plus belles que j’ai pu visiter. Tikal est très semblable à Calakmul, une autre cité perdue dans la jungle (la même jungle d’ailleurs, mais côté mexicain), j’en réfère ici à ma visite avec ma sœur en 2022 et qui a valu la publication d’un article sur ce […]

C’est LA cité maya du Guatemala, l’une des plus belles que j’ai pu visiter.
Tikal est très semblable à Calakmul, une autre cité perdue dans la jungle (la même jungle d’ailleurs, mais côté mexicain), j’en réfère ici à ma visite avec ma sœur en 2022 et qui a valu la publication d’un article sur ce site.

Je m’explique : la cité est perdue au bout d’une dizaine de kilomètres d’une route sans issue. Elle est isolée de tout.
C’est ainsi que ce samedi, j’ai décidé de la visiter. J’étais accompagnée de Jenny et Jack, deux anglais fort sympathiques de mon wwoofing. Nous sommes parvenus aux portes de la cité à 9h et avons du faire du stop entre la billetterie et l’entrée de la cité (les fameux kilomètres de jungle).
En arrivant à la cité, on est saisi par sa taille. Comparé à Palenque ou à d’autres villes maya, ici c’est immense. Tikal a du loger du monde lors de son âge d’or (600-900 ap JC).
Et que dire de sa place centrale, jonchée entre deux pyramides jumelles à l’aspect si singulier ?
Sur plusieurs pyramides, il est possible de monter. L’ascension est rude mais elle en vaut le détour. On s’extrait de la jungle, au dessus des arbres. La vue est alors la plus belle qu’il soit.




Nous avons visité les ruines cinq heures durant et sommes repartis. J’ai fais un arrêt à El Remate, petit havre paisible au bord du lac Petén Itza pour m’y rafraîchir. C’était une belle journée.


Edit : en rentrant de El Remate, aucun bus. La nuit tombe je commence à faire du stop. Je remercie cette famille guatemaltèque qui m’a pris en stop, a fait un détour pour m’emmener jusqu’à mon village, m’a arrêté devant un restaurant, est rentrée au restaurant avec moi, a pris le temps de manger avec moi, a payé l’addition, pour finalement me ramener jusqu’à devant mon wwoofing ! Leur gratitude est indiscutable !
