Sur le chemin de la côte
Me voilà parti de Carthagène. Je prend la route de la côte des caraïbes, je plonge dans la région costeña (côtière). J’emprunte la route sur un fond de mer bleue turquoise, où la brise fait échouer les rouleaux, où les palmiers s’agitent, où la mangrove abrite des oiseaux en tout genre qu’on voit pa

Me voilà parti de Carthagène. Je prend la route de la côte des caraïbes, je plonge dans la région costeña (côtière). J’emprunte la route sur un fond de mer bleue turquoise, où la brise fait échouer les rouleaux, où les palmiers s’agitent, où la mangrove abrite des oiseaux en tout genre qu’on voit parfois s’envoler.
Après quelques heures de route, je décide de m’arrêter à Loma de arena. C’est un tout petit village insignifiant dans lequel j’ai décidé de passer la nuit chez l’habitant. Cela me permet de changer de la grande ville. Après les tours immenses et les klaxons des taxis, je me retrouve ici dans une communauté avec des routes en sable, des enfants jouant dans les rues.

Je retrouve ma famille d’accueil : il s’agit de Fela, son mari et de sa fille.

Ils sont très gentils. Le soir, nous partageons un bon repas qu’ils me préparent : riz à la coco, bananes plantain frites et un morceau de poule aux lentilles. Pour accompagner, ils ont fait de la panela, une boisson à base de canne à sucre, très rafraîchissante !

Je passe la soirée à jouer avec leur petite fille, très chipie !

Le lendemain, pour voir la région, je décide de me rendre en tuk tuk jusqu’aux salines de Galerazamba. Je visite les piscines naturelles qui permettent de récolter la fleur de sel. Dedans, des bactéries colorent l’eau d’un rose crevette.


Après cette intermède, je reprend la route en franchissant définitivement le marais du Totumo. J’arrive donc dans l’Atlántico et rapidement à sa capitale, Barranquilla.
Barranquilla, la ville du carnaval. Également un vivier de musiciens, du salsero Joe Arroyó à cette bonne vieille Shakira. La ville lui voue par ailleurs un culte, une statue lui a été dédiée.

À part ça, rien de particulier. La ville profite de sa position géographique, au bord de l’embouchure du Malecón, pour s’affirmer comme un port commercial. Elle est immense, mais sans logique. C’est un enchaînement continu de tours, centres commerciaux, restaurants, parking… Sans grands intérêts touristiques. Je me rend tout de même à la place de la douane, pour faire quelques photos.

Après une matinée de visite, je reprend la route de l’est, vers Santa Marta. Là-bas m’attendent les plages, les parcs naturels et les montagnes !