Potosí & Sucre
Après notre aventure dans le sud-ouest bolivien, nous sommes revenus à Uyuni pour y prendre un bus et continuer le périple, encore et toujours. La première destination : Potosí. Cette ville est réputée pour sa mine que nous n’avons pas eu l’occasion de visiter. En voici tout de même l’histoire. Lors

Après notre aventure dans le sud-ouest bolivien, nous sommes revenus à Uyuni pour y prendre un bus et continuer le périple, encore et toujours.
La première destination : Potosí. Cette ville est réputée pour sa mine que nous n’avons pas eu l’occasion de visiter. En voici tout de même l’histoire. Lorsque les espagnols arrivèrent dans la région, à la recherche de richesses, ils virent les locaux parés de beaux colliers en argent. Rapidement, ils obtinrent la localisation du filon. Une énorme colline au sommet de laquelle ils établirent rapidement une mine. Et quelle mine ! La montagne procurait des tonnes et des tonnes d’argent, à foison, tant bien qu’on disait en avoir assez pour le couler et former un pont qui irait jusqu’en Espagne. Ainsi, les colons fondèrent la ville de Potosí au pied de la colline.
Aujourd’hui, plus d’argent, le filon est à sec. Cependant, la région reste très riche en cuivre et autres métaux. De nombreux boliviens vivent encore dans le coin pour exercer la profession de mineur. Tous les jours, ils travaillent dans des conditions déplorables, s’exposent à des éboulement et à des empoisonnement au monoxyde de carbone. Les conditions étant ce qu’elles sont en Bolivie (rudimentaire), de nombreuses personnes meurent encore chaque années dans les mines…
J’ai senti cette richesse subite et excessive dans Potosí. Le centre légué par les espagnols est étoffé, voire exubérant. Partout, on a dressé de grands bâtiments aux façades ambitieuses.




Ensuite, Sucre. A peine arrivés le soir, alors que nous marchions dans notre rue pour gagner l’hôtel et se poser, que nous entendions une voix s’écrier « eh mais c’est pas ton cousin là ? ». Et effectivement, devant moi, ma cousine Virginie et son fiancé Arturo. Le couple était parti pour un voyage sans billet retour pour l’Amérique du Sud, je les savais dans le coin. Mais loin de moi l’idée de les croiser par hasard de nuit dans la capitale administrative de la Bolivie. Nous sommes allés boire un verre ensemble pour discuter, prendre des nouvelles et se raconter nos voyages.
Le lendemain, nous avons visité Sucre. Surnommée la ville blanche (comme Arequipa), j’ai beaucoup aimé son style architectural (comme Arequipa). En terme de beauté, il s’agit de ma ville préférée de Bolivie. A midi, nous nous sommes rendus au marché de la ville pour prendre le repas avec les cousins. Un bon classique, soupe de cacahuète, suivi d’un chorizo et accompagné d’un coca, pour deux euros. Ils avaient l’air étonné par les prix si bas, et découvraient avec étonnement nos talents pour négocier absolument tout ce qui possède un prix !






Nous nous sommes laissés certains de nous revoir puisque nous prenions un bus pour la même destination. Un petit havre de paix à l’est ! À suivre.