Palenque

Départ de San Cristóbal pour Palenque, proche du Guatemala. San Cristóbal me manquera, c’était sympa. Je m’en rends compte immédiatement en arrivant à Palenque : fini les montagnes fraîches à 2100m d’altitude. J’arrive dans une Palenque baignée de vapeur, en lisière de jungle. Quelques radées subite

Palenque

Départ de San Cristóbal pour Palenque, proche du Guatemala. San Cristóbal me manquera, c’était sympa. Je m’en rends compte immédiatement en arrivant à Palenque : fini les montagnes fraîches à 2100m d’altitude. J’arrive dans une Palenque baignée de vapeur, en lisière de jungle. Quelques radées subites viennent périodiquement ajouter à l’humidité étouffante. Dans la ville, ça crie, ça court, ça chante. L’ambiance est animée, les mexicains passent une bonne soirée, les familles sont de sortie, les vendeurs de quesadillas, de glaces et de marquesitas s’égosillent pour trouver clientèle. Dans les arbres, les oiseaux et autres insectes viennent ajouter au brouhaha général leurs gloussements qui me sont inconnus.

Moi, sortant de mes 8h de bus, je rejoins mon hostal pour me réfugier sous un ventilateur. Je passe une agréable soirée en mangeant et m’organisant pour la visite du lendemain.

Église sur la place centrale
6 tacos al pastor pour 1.5€ j’ai pas pu résister
Glace fraise lait/œuf kinder et un lait à l’ananas : 3€

Car évidemment, il m’était impossible de passer à Palenque sans visiter les superbes ruines mayas du même nom. Au temps des mayas, c’était une des trois villes les plus développées !

Le lendemain donc, je pars tôt pour les ruines. J’arrive le premier à l’entrée (une heure en avance, ayant surestimé le temps d’accès au site). Le levé du jour dans la jungle est époustouflant : de partout, ça grouille de bruits d’oiseaux, de singes hurleurs, d’insectes ou d’autres chauve souris… Tous se cachent dans une forêt impénétrable, jonchée d’arbres multi centenaires, dont les cimes accrochent les nuages bas.

Enfin, j’entre dans la cité maya. Les constructions sont particulières. Des pyramides bien sur, mais dont les sommets sont dotés de trois piliers supportant une plate-forme. Ou encire un palais, dominé par une tour qui n’est pas sans rappeler… Un clocher ! C’est singulier.

Après 2h, j’ai fais le tour, je sors du site archéologique. Je me restaure puis entame une petite marche annexe dans la jungle. Manque de chance, je ne croise aucun animal… Tant pis, je rentre en ville bien décider cette fois à quitter le Mexique !