Mission Santiago

Ça y est, nous sommes passés au Chili. Arrivés tout au nord, dans la région d’Arica, nous avons profité d’une journée pour organiser un week-end futur. Fabien a pu découvrir les chiliens, d’une gentillesse tranchante avec les péruviens. C’est bien simple, ces gens sont arrangeants, ont le cœur sur l

Mission Santiago

Ça y est, nous sommes passés au Chili. Arrivés tout au nord, dans la région d’Arica, nous avons profité d’une journée pour organiser un week-end futur. Fabien a pu découvrir les chiliens, d’une gentillesse tranchante avec les péruviens. C’est bien simple, ces gens sont arrangeants, ont le cœur sur la main et toujours avec le sourire. Les chiliens sont cool.

Arica l’est moins. Une ville de la côte banale, grise, dont la proximité avec la frontière la rend un peu mal fréquentée. Nous avons expérimenté les prix chiliens, dignes de la France. Un retour à la réalité un peu dur.

Le Morro, avec son drapeau qui rappelle qui a conquit cette région il y a 200 ans
L’église

Puis nous avons pris l’avion. Deux jours. C’est de ce dont je disposais pour revoir mes amis de Santiago. Tout d’abord, mon amis de Polytech, ce cher Vincent, qui est actuellement en stage dans mon ancien laboratoire (je n’y suis pas pour rien dans cette histoire). Il a eu la gentillesse de nous accueillir dans son appartement, situé à quelques pas de la mienne à l’époque. Que de souvenirs… Nous l’avons accompagné au laboratoire pour s’assurer qu’il travaille bien et pour croiser des connaissances. Après la matinée et un repas à la cantine (que de souvenirs), nous l’avons laissé et j’ai fais visiter le centre ville à Fabien.

Ne vous fiez pas aux apparences, même lui ne comprend pas les équations qu’il écrit
Cette bonne vieille cantine, bien meilleure que le CROUS français
La Moneda, palais présidentiel
La place d’arme, entre tradition et modernité
Vue du cerro Santa Lucía, certainement mon parc préféré de Santiago

Le soir, nous nous sommes rendus dans le beau quartier de Providencia pour retrouver Thomas, mon amis santiaguino. Il nous a invité, nous payant pain, panceta, pastrami et pâtisseries pour un pique-nique de luxe. Quel bonheur de manger de la vraie charcuterie ! Vincent nous a rejoins et nous avons marché dans le quartier, officiellement pour visiter bien qu’officieusement c’était surtout l’occasion pour moi de discuter avec mon ami.

Pressés de croquer dans le sandwich
La Skycostanera, plus grande tour d’Amérique du Sud
Le nouveau marché urbain de Tobalaba, dont Thomas dit que c’est du « jamais vu » (il abuse)

Le lendemain, nouveau passage au laboratoire. Cette fois, mon ancien maître de stage Samuel était présent. Quelle surprise et quel étonnement dans ses yeux lorsqu’il m’a ouvert la porte de son bureau. Il ne s’attendait pas à me voir ici. Nous avons bien discuté et avons convenu de manger au restaurant le soir même. Après un repas du midi avec Thomas, Fabien et moi-même sommes repartis pour une seconde visite de Santiago.

Avec Roberto mon remplaçant, dans mon ancien bureau
Mes retrouvailles avec les sopaipillas et les empanadas
Devant le campus de l’USACH pour une dernière photo

Cette fois-ci, nous sommes allés nous balader dans le cerro San Cristóbal, sorte de Fourvière de Santiago qui domine la ville.

C’est l’automne à Santiago
Le téléphérique pour monter à San Cristóbal, le plus grand parc urbain du monde
Pause boisson : mote con huesillo (jus de pêche ultra sucré avec du… Blé…)
Arrêt au jardin japonais

En redescendant, nous avons trouvé le temps pour revoir Amirah, mon amie astrophysicienne.

Toujours aussi petite haha

Finalement, nous avons couru jusqu’au mythique Liguria, le bon restaurant italien de Providencia. Nous attendait Samuel, Nicolás (un collègue du CEDENNA) et sa copine. Vincent nous a rejoins. Nous avons passé une excellente soirée à discuter de tout et de rien, de science comme de voyage. Nous avons bien rigolé avec l’espagnol de Vincent, un sacré numéro.

Le Liguria, où m’avait invité un certain Maurizio il y a deux ans
La tablée
Comment pouvait-il se douter que Fabien avait saupoudré sa soupe de piment (deux secondes avant le drame) ?

Après avoir mangé une bonne escalope milanaise, nous sommes sortis de table tard. Le métro était fermé, nous procurant un peu plus de temps pour discuter en rentrant à pied. J’ai chaleureusement remercié Samuel et il m’a promis de me donner des nouvelles de la Recherche.

Nous sommes rentrés à l’appartement de Vincent pour une dernière nuit de deux heures avant un vol retour pour Arica. Mission accomplie !