Le grand retour

Et alors ce fut l’heure du grand retour. Un vol Rio-Campinas (durement acquis). Une escale de huit heures durant laquelle nous sommes allés acheter des fruits et manger à un dernier churrasco. Puis un vol Campinas-Paris.

En décollant, j’ai regardé une dernière fois ce continent. Lui qui m’a tant éprouvé pendant six mois. Lui que j’ai tant arpenté. D’après l’application Polarstep, j’aurais parcouru plus de 40000km. En réalité, les trajets étant approximés, j’en ai fais plus. Que dire du nombre d’heures passées dans les transports ? Du bus, du bateau, de l’avion, de la voiture, et même de la pirogue ?

En regardant s’éloigner l’Amérique Latine, je repensais aussi à tous ces peuples que j’ai rencontré. Des Mayas d’Amérique Centrale, aux Tayronas du caraïbe colombien… Des Aymaras des hauts plateaux boliviens aux descendants afro de Bahia… Tous ces gens qui peuple les montagnes, les déserts, les marais et les jungles de ce merveilleux continent.

Durant mes six mois, j’ai vécu libre ici. J’avais du temps à ma disposition et quelques moyens pour me rendre où je voulais, visiter ce que je voulais. Je n’étais préoccupé que par ma vie. J’ai fais des belles rencontres, me suis fais de beaux souvenirs. Je crois que c’est beau de vivre ça à mon âge.

Désormais, je rentre en France. Je rentre auprès de mes proches. Le quotidien reviendra vite, mais c’est bon, parfois, un peu de quotidien. Malgré mes nombreux projets, je suis sur que je repenserai de temps en temps à mon voyage !

Ceci est mon dernier billet. Je rend l’antenne. Je remercie tout ceux qui ont suivi mes aventures à travers ce blog. Évidemment, je vous souhaite tous à très vite pour de nouvelles aventures.

Pierre.