L’Amazonie colombienne
La dernière partie de mon voyage en Colombie s’est amorcée lorsque Fabien est arrivé. Mon ami me rejoins pour les trois derniers mois de mon voyage. Nous avons passé la soirée à Bogotá, pour qu’il puisse voir cette grande ville. C’est la première fois qu’il voyage hors Europe, il était très dépaysé.

La dernière partie de mon voyage en Colombie s’est amorcée lorsque Fabien est arrivé. Mon ami me rejoins pour les trois derniers mois de mon voyage.

Nous avons passé la soirée à Bogotá, pour qu’il puisse voir cette grande ville. C’est la première fois qu’il voyage hors Europe, il était très dépaysé.
À peine reposé le lendemain, nous repartions à l’aéroport pour prendre l’avion et enfin pénétrer dans cette forêt tant impénétrable : l’Amazonie.
Après deux heures de vol, nous atterrissions à Leticia, une ville inaccessible par route terrestre, enclavée au cœur de la forêt, bordant l’Amazone. Cet endroit est atypique puisqu’il s’agit de la tri-frontière Colombie-Brésil-Pérou. Mais les conditions climatiques tropicales, les gens, la nourriture… Ici la culture régnante est avant tout Amazonienne.

Nous avons notamment goûté tous ces fruits qui nous étaient inconnus : Faux philodendron (Mano de tigre), Cupuassou (Copoazú), Inga feuilleei (Pacay) ou encore Açaï.



Ensuite, nous avons décidé de marcher dans la forêt Amazonienne. Nous nous sommes rendus au départ d’un sentier qui plongeait dans la jungle. La balade était plaisante, bien que la pluie rende le terrain très boueux. Nous avons été trempé toute la journée puisque rien ne sèche jamais ici de part la haute humidité de l’air. Il faisait une chaleur étouffante mais pour éviter les moustiques ou piqûres d’autres insectes peu sympathiques, nous avions fait le choix de nous habiller en vêtements couvrants et étanches.




Après deux heures de marche, nous parvenions difficilement au bout du chemin, dans une communauté indigène vivant dans de grandes malocas, ces maisons en bois et en palme, où les anciens préparent le mambe (poudre de feuilles de coca), l’ambil (poudre de feuilles de tabac) et parfois même l’ayahuasca, cette poudre aux substances hallucinogènes. Pour notre part, c’était plutôt photo avec le perroquet apprivoisé !



Nous avons fait demi-tour et sommes rentrés à l’hôtel. Le lendemain, reposés mais non séchés, nous sommes allés à la découverte du fleuve Amazone, avec un tour en bateau d’une journée pour le remonter jusqu’au petit village de Puerto Nariño.
Nous nous sommes arrêtés :
- Voir les plus grands nénuphars du monde, sur une île au milieu du fleuve, magnifiquement fleurie de plantes extravagantes.




- Sur une seconde île peuplée de singes micos, très petits mais très curieux.


- Dans la communauté Macedonia pour voir les indiens qui la composent (c’était touristique, peu authentique).



- À Puerto Nariño finalement, pour un bon repas, une visite de la ville et une observation des dauphins roses qui peuplent le fleuve.



C’était une superbe excursion, qui ne laisse pas indifférent. J’ai adoré découvrir la vie au fil de l’Amazone, dans ce monde si particulier.
Après être rentré de la visite, nous nous sommes préparés pour partir de Leticia, quitter la Colombie pour le Pérou. Nous allons remonter l’Amazone jusqu’à Iquitos, à quelques centaines de kilomètres d’ici.
À la revoyure !