Arequipa
Alors que nous avions franchi la frontière Bolivienne, l’aventure péruvienne a resurgi pour nous rattraper dans ses bras ! Plus sérieusement, je ne pouvais pas quitter le Pérou sans voir la belle Arequipa. J’ai jugé cette ville élégante : de beaux bâtiments coloniaux tous de pierre blanche constitué

Alors que nous avions franchi la frontière Bolivienne, l’aventure péruvienne a resurgi pour nous rattraper dans ses bras !
Plus sérieusement, je ne pouvais pas quitter le Pérou sans voir la belle Arequipa. J’ai jugé cette ville élégante : de beaux bâtiments coloniaux tous de pierre blanche constitués (d’où le surnom d’Arequipa, la ville blanche). Cette pierre pouzzolanique ne provient pas de bien loin. La ville est protégée par ses trois gardes du corps, les volcans Pichu Pichu, le Chachani et l’emblématique Misti. De fait, je pense qu’il s’agit de la plus belle ville que j’ai vu au Pérou.






Après une première journée de repos, nous sommes partis faire du rafting. Un passage au stand pour nous équiper de combinaisons, casques et autres gilets de sauvetages, et nous étions prêts à descendre quelques rapides d’une eau à 9°C. Nous avons constitué une équipe de quatre avec deux autres péruviens. La descente était très agréable, pour le moins rafraîchissante. J’ai même pu effectuer quelques sauts de rochers de trois mètres pendant un arrêt.



Autre journée, autre sortie. Cette fois-ci, nous avons pris la direction de l’altiplano derrière le Misti. Ce grand plateau, à 4500m d’altitude, baigné de soleil, était splendide. Bordé de volcans enneigés, le cœur de l’altiplano abritait une saline. Un immense lac, rempli de quelques dizaines d’eau sursaturée en sel, apparaissait tel un miroir. Au bord de l’eau patogeaient quelques flamands roses. Plus loin dans la prairie, des troupeaux de lamas et d’alpacas broutaient paisiblement. De temps en temps, on apercevait passer des vigognes, plus sauvages.





Ce tour guidé nous en a mis plein la vue et nous sommes rentrés épuisés mais ravis. En effet, le climat de l’altiplano était très particulier : on ne saurait dire s’il faisait chaud, avec un soleil brûlant ; ou froid, avec des bourrasques de vent et une altitude de plus de 4000m.
Ce sera tout de même un avant-goût de ce qui nous attend pour la semaine prochaine, car nous partons à la découverte d’autres altiplanos, cette fois-ci hors du Pérou et pour de bon. A suivre…